Une semaine de de relâche sans se casser la tête!

La relâche peut devenir un casse-tête, mais elle sert d'abord à se reposer et relaxer!

Une semaine de de relâche sans se casser la tête!

La semaine de relâche arrive à grands pas. Si pour certains elle est synonyme de repos et de bon temps, pour d’autres, elle représente tout un casse-tête!

L’origine de la semaine de relâche

L’origine de la semaine de relâche date de 1979 au Québec. Un statisticien, M. Fernand Paradis, a analysé les absences scolaires sur 5 ans. Il a remarqué que la fin du mois de février démontre un fort taux d’absentéisme, tant pour les élèves que pour les enseignants. Selon lui, il s’agirait d’une fatigue hivernale. Depuis l’année 1979, la plupart des centres de services scolaires ont graduellement opté pour une semaine de relâche au début du mois de mars. Certaines institutions scolaires en ont aussi une à l’automne.

La semaine de relâche: différents points de vue!

Si pour les élèves la semaine de relâche représente un congé, pour certains parents, il s’agit plutôt d’un casse-tête, puisqu’ils ne peuvent pas nécessairement s’octroyer une semaine de vacances. Certaines familles ne peuvent pas non plus se permettre des activités qui représentent un coût élevé et qui amputent le budget.

Un impact économique important

Il y a cependant moyen de s’en sortir à moindre coût. L’entraide entre voisins, famille et amis pour s’occuper des enfants lorsqu’il n’est pas possible de prendre congé pour les parents est importante. On dit qu’il faut un village pour élever un enfant!

Certains parents vont aussi opter pour des camps de jour thématiques. Ils représentent par contre des frais supplémentaires.

Cette semaine a un grand impact économique pour plusieurs entreprises dans le domaine du loisir et du divertissement, qui voient leur chiffre d’affaires augmenter grandement lors de cette semaine.

L’impact économique de la semaine de relâche est considérable

Profiter de la relâche

Au-delà de ces considérants, il faut se ramener à la raison pour laquelle la semaine de relâche a été mise en place à l’origine: la fatigue généralisée. Le fait de profiter de la semaine de relâche pour faire tout plein d’activités peut avoir comme effet d’apporter une surcharge supplémentaire aux enfants et aux parents, malgré le plaisir que ces activités apportent. Vous avez sûrement déjà entendu parler de gens qui reviennent de voyage et qui disent que ça leur prendrait une semaine de vacances pour se remettre de leur voyage? Aussi plaisant que ce voyage a été, la préparation, sortir de la routine, les tâches du retour à la maison… sont des éléments qui peuvent générer de la fatigue.

Pour les enfants, c’est la même chose. Par curiosité, demandez à vos enfants quelle serait la semaine de relâche idéale. Beaucoup vont répondre qu’ils souhaitent jouer avec leurs amis, leurs jouets, passer du temps avec vous, rester à la maison à passer du bon temps… Bref, tout ce qu’ils ne peuvent pas faire avec le rythme effréné du quotidien quand il y a de l’école.

Se faire des cabanes avec les coussins, déjeuner devant la télé, passer la journée en pyjama, jouer à la cachette, faire des Legos, cuisiner, écouter des films en famille, inviter un ami à coucher… ce sont toutes des activités qui permettent aux enfants (et aux adultes) de relaxer, de profiter du bon temps, mais aussi de recharger les batteries. Un autre élément à ne pas négliger est le fait que ce genre d’activité est créateur de souvenirs.

Générer des souvenirs

Des idées d’activités à faire

Voici quelques exemples d’activités à faible coût :

  • Aller voir un film au cinéma ou se faire un cinéma maison
  • Faire un pyjama party
  • Aller à la patinoire, la piscine ou toute autre installation sportive de votre ville
  • Visiter la bibliothèque municipale
  • Aller glisser
  • Minigolf intérieur
  • Faire de la raquette
  • Marcher dans la nature
  • Journée jeux de société en famille
  • Cuisiner
  • Dessiner, colorier
  • Fabriquer des objets thématiques avec le bac de recyclage
  • Faire le ménage des jouets (les enfants vont découvrir des jouets qu’ils avaient oubliés…)
  • Regarder des albums photos de vous ou des enfants plus jeunes et raconter vos souvenirs
  • Visiter la famille qui habite plus loin
  • Les jeux d’évasion
  • Visiter un musée
  • Visite au zoo
  • Faire un piquenique hivernal
  • Etc.

On relâche!

Peu importe le genre d’activité qui meublera votre semaine de relâche, vous pouvez vous déculpabiliser comme parent de ne pas assez en faire. Vous n’êtes pas des G.O. dans un Club tout inclus! Laisser les enfants s’ennuyer est sain et développe l’imaginaire! Ralentir le rythme pour tous est vraiment dans l’esprit de l’origine de cette semaine!

Développer l’imaginaire en jouant et en s’ennuyant

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